Fiscalité numérique au Sénégal : une réglementation qui se durcit en 2025

Fiscalité numérique au Sénégal : une réglementation qui se durcit en 2025

Introduction

Alors que l’économie numérique représente désormais plus de 10% du PIB sénégalais, l’administration fiscale renforce son cadre réglementaire. L’année 2025 est marquée par l’application stricte de la TVA numérique, l’obligation d’enregistrement pour les plateformes étrangères, et l’élargissement du périmètre des déclarations.


1. Enregistrement obligatoire pour les plateformes étrangères

Tout prestataire digital générant des revenus au Sénégal – qu’il soit local ou étranger – doit s’enregistrer auprès de la DGID. Cela concerne :

  • Services SaaS
  • Plateformes de streaming
  • Marketplaces
  • Publicité numérique (ex : Google Ads, Meta Ads)

2. TVA automatique sur les services numériques

La TVA de 18% est applicable même en l’absence d’établissement physique dans le pays. Les prestataires doivent collecter et reverser cette taxe via un portail spécifique mis en place par la DGID.
Les plateformes non conformes s’exposent à des sanctions fiscales et au blocage de leur passerelle de paiement locale.


3. Rigueur accrue sur les freelances et agences digitales

Les freelances, agences de communication ou consultants digitaux devront justifier l’origine de leurs revenus et prouver leur statut professionnel. Un numéro NINEA à jour et des déclarations trimestrielles sont exigés.


Conclusion

La fiscalité numérique n’est plus une zone grise. Le non-respect des obligations fiscales exposera les entreprises à des sanctions financières et à des limitations d’accès au marché. YTC aide les entreprises à mettre en place un cadre fiscal digital conforme et optimisé.

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